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Portrait de Marie-Christine : bijoutière passionnée au savoir-faire précieux

Entrée en 1978 quai Saint Antoine à Lyon chez Charles Perroud, Marie-Christine nous partage son parcours : de sa découverte du monde de la bijouterie-joaillerie à l’âge de 15 ans jusqu’à son poste de bijoutière expérimentée sur une ligne de lancement.

Pouvez-vous vous présenter ?

Je m’appelle Marie-Christine, J’ai 59 ans. Je travaille actuellement sur une ligne de lancement chez Charles Perroud en tant que bijoutière.

Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?

C’est très intéressant car je travaille sur des nouveaux produits, des choses que je n’ai jamais vues, que je découvre même à 59 ans. Et puis il y une bonne ambiance sur notre ligne et ça c’est important. En général on change de produit tous les 4 mois et en plus ce sont de très beaux produits.

Depuis quand travaillez-vous chez Charles Perroud ?

Depuis 1978, je suis rentrée quai Saint Antoine, j’avais 15 ans, je sortais de 3ème et ça m’a plu.  Mon frère était déjà sertisseur donc on connaissait un peu le métier dans la famille. J’ai fait une alternance à la SEPR. Je fabriquais des pièces d’apprentissage, chaque année ça évoluait, c’étaient des pièces différentes que l’école nous imposait et qu’on faisait chez Charles Perroud. On sciait, on limait, on soudait. On nous a appris le vrai métier : à souder des tiges, à tourner des bagues, à faire des bagues pompadour, des bagues à panier, à travailler le fil… J’ai fait ça pendant 3 ans jusqu’à obtenir mon CAP. Après j’ai commencé une formation de joaillerie le samedi matin, là j’ai appris à faire des alliances américaines, à sculpter de la cire, à faire du repoussé sur métal…

Quel est votre parcours au sein de la maison Charles Perroud ?

A la fin de mon apprentissage, j’ai été modéliste pendant 35 ans. Au début, je faisais les maquettes des dessins qu’on achetait à des designers, c’est toujours sympa de partir d’une plaque de métal et de réaliser un bijou. J’ai aussi travaillé avec le pôle développement pendant une période. J’ai souvent changé de ligne avant d’être sur une ligne de lancement ; ce qui est vraiment intéressant car on ne travaille jamais le même produit.

Quelle est votre première impression quand vous êtes arrivée chez Charles Perroud ?

J’étais contente car je rentrais dans le monde des adultes, je n’avais que 15 ans. Il y avait différents ateliers chez Perroud sur les quais, puis on a déménagé à Lentilly en 1989. L’usinage est arrivé dans l’entreprise ce qui a permis d’atteindre une très belle qualité de produit, surtout sur les apprêts.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui souhaiterait faire ce métier ?

En tant que bijoutier/ière aujourd’hui, il faut savoir percer, émeriser, savoir faire un cabron… Donc bien choisir son école et faire un bon apprentissage.

Vous avez bientôt fini cette longue et belle carrière chez Charles Perroud, qu’allez-vous faire après ?

Oui effectivement, ça fait 44 ans que je travaille ici. Du vélo, marcher, chiner, retaper des meubles, voyager et faire de la moto avec mon mari. Je vais également faire de la poterie car je pense que l’activité manuelle va me manquer et puis un peu de yoga aussi. Je pense que je ne vais pas m’ennuyer et même si c’est le cas, je prendrais le temps de m’ennuyer car c’est important.