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Noémie, médaille d’or nationale aux Meilleurs Apprentis de France en sertissage

Peux-tu te présenter ?


Je m’appelle Noémie, j’ai 20 ans et j’ai réalisé 5 ans d’études dans le domaine de la bijouterie et du sertissage.

Depuis combien de temps es-tu chez Charles Perroud ?


Cela fait un an que je suis chez Charles Perroud en alternance. J’ai pu y réaliser plusieurs stages ainsi que des périodes d’intérim.

Pourquoi as-tu décidé de participer au concours du MAF ?


J’ai choisi de participer au concours MAF afin de me challenger, d’évaluer mon niveau et de mettre mes compétences à l’épreuve. C’était aussi l’occasion de découvrir de nouvelles techniques et d’explorer des types de sertissage que je n’aurais peut-être pas eus l’opportunité d’apprendre en entreprise ou au lycée.

Peux-tu nous expliquer ce que représentait la pièce à réaliser ?


Cette année, la pièce représentait un œuf brisé, laissant imaginer qu’un oisillon venait tout juste d’éclore. Ce sujet offrait une belle liberté d’interprétation, tant technique qu’artistique.

Combien d’heures as-tu consacrées à la conception et à la réalisation de ta pièce ?


J’ai investi une grande partie de mon temps personnel dans ce projet, en y consacrant environ trois heures chaque soir après le travail, ainsi que mes week-ends. Par ailleurs, j’ai pu dédier environ 75 % de mon temps professionnel à cette réalisation.
Au total, près de 200 heures ont été nécessaires pour concevoir et fabriquer l’ensemble de la pièce, ainsi que le support de présentation.
En complément, j’ai également réalisé un dossier technique détaillant l’ensemble de mes démarches, les procédés utilisés, les outils mobilisés ainsi que le mode opératoire suivi tout au long du projet.

Quelles compétences ou qualités t’ont été les plus utiles pour mener à bien ce projet ?


Ce concours a représenté une véritable épreuve, exigeante tant physiquement que mentalement. La résilience et la persévérance m’ont permis d’aller jusqu’au bout, même dans les moments où l’envie d’abandonner prenait le dessus.
J’ai une tendance naturelle à rechercher la perfection, à vouloir corriger chaque détail. C’est à la fois une qualité et un défaut, mais c’est aussi ce qui m’a permis d’atteindre ce niveau.
Toutes les compétences acquises au cours de mes études et de mes formations m’ont été précieuses. Cette épreuve ne portait pas uniquement sur le sertissage, mais relevait également d’un véritable défi en bijouterie.

Que ressens-tu aujourd’hui après avoir remporté la médaille d’or nationale ?


Encore aujourd’hui, j’ai du mal à réaliser ce qui m’arrive. Jamais je n’aurais imaginé remporter l’une des médailles d’or. Je suis extrêmement fière de cette réussite et profondément heureuse de voir que tous mes efforts ont porté leurs fruits.

Quels conseils donnerais-tu à un(e) futur(e) candidat(e) au MAF ?


Participer au MAF est toujours une expérience enrichissante. Au mieux, on remporte une ou plusieurs médailles ; au pire, on en ressort grandi, avec de nombreuses nouvelles compétences. L’essentiel n’est pas de viser la victoire à tout prix, mais de s’engager pour soi-même, par défi personnel. C’est une épreuve exigeante, mais ce qui compte vraiment, c’est de tenir bon et d’aller jusqu’au bout, quelles que soient les difficultés.

Quel accompagnement as-tu eu dans ce parcours ?


Durant toute la préparation du concours, j’ai eu la chance d’être accompagnée et soutenue par de nombreuses personnes. Mon compagnon m’a apporté un soutien constant et une grande dose d’encouragement. Mes parents ainsi que ma belle-famille ont également été d’un grand appui, en me motivant et en croyant en moi tout au long de cette aventure.
J’ai également pu compter sur un sertisseur de mon entourage qui a joué un véritable rôle de mentor. Il m’a transmis son savoir, son expérience du concours MAF et m’a prodigué de précieux conseils sur les différents types de sertis traditionnels.
Enfin, l’entreprise m’a également soutenue concrètement, en finançant la fonte et les pierres nécessaires à la réalisation de ma pièce. Elle m’a aussi permis, à l’issue de l’épreuve, de consacrer 75 heures sur mon temps de travail dans un algeco, en autonomie, afin de finaliser mon projet.